Peut-on être soumis sans aimer la douleur ?

Publié le 2 juillet 2025 à 12:38

Peut-on être soumis sans aimer la douleur ?

C’est une question qu’on me pose souvent, et qui revient surtout chez les petits débutants, les indécis, les fragiles, ou ceux qui ont peur d’être “jugés” :
“Maîtresse… je suis soumis… mais j’ai peur de la douleur… est-ce que je suis quand même un vrai soumis ?”

La réponse est simple :
👉 Oui, bien sûr.
Mais ne crois pas que ça va t’éviter l’humiliation, le contrôle ou la perte de pouvoir.

La soumission, ce n’est pas que le fouet

Dans l’esprit de beaucoup de gens, le BDSM = douleur.
Mais la vérité, c’est que la douleur n’est qu’un outil parmi d’autres pour établir le rapport de domination.
Un soumis peut très bien ne pas aimer être frappé, ne pas supporter les aiguilles, ou même refuser toute souffrance physique
et pourtant être parfaitement soumis, parfaitement à sa place, parfaitement docile sous l’autorité d’une Maîtresse.

Ce qui compte, c’est ta capacité à obéir, à t’abandonner, à te laisser contrôler.

Il existe mille façons de soumettre un corps… sans le blesser

Tu crois que tu vas échapper à tout sous prétexte que tu as peur d’avoir mal ?
Détrompe toi, petit fragile.
Il existe une infinité de moyens pour te faire sentir petit, minable, dominé, exposé, sans verser une seule larme de douleur :

  • Te faire tenir la position trop longtemps, jusqu’à trembler comme une feuille

  • T’attacher dans une posture ridicule, et t’y oublier volontairement

  • Te mettre en couche, sans t’autoriser à parler, ni te changer

  • T’obliger à te regarder dans un miroir, sale, nu, honteux

  • Te forcer à mendier une punition, ou à t’humilier de toi-même

  • Te priver de contact, de regard, de chaleur, comme un vilain garçon puni

Et crois moi :
Un bon jeu de contrôle mental, de chantage, d’humiliation douce et répétée peut bien plus marquer un soumis que dix coups de martinet.

La douleur psychologique est souvent bien plus puissante

Tu veux une vraie punition ?
Te faire attendre.
Te faire croire que tu n’intéresses plus.
T'interdire le regard de Maîtresse.
Te priver de ta tétine, de ton doudou, ou de ton droit de parler.

Ça, c’est du vrai pouvoir.
Et il n’y a aucun bleu… mais le cœur et l’égo sont en miettes.

Conclusion : on ne mesure pas un soumis à son seuil de douleur

Être soumis, c’est obéir, s’offrir, se soumettre à la volonté d’un autre.
La douleur n’est qu’un chemin parmi d’autres.
Certains y trouvent leur place, leur plaisir, leur abandon.
D’autres préfèrent le contrôle, l’humiliation, l’enfermement, la régression, la privation, ou la douceur autoritaire.

Tu peux être un soumis tendre, fragile, docile, sans recevoir une seule fessée.
Mais tu dois être carrément obéissant, respectueux, et entièrement à disposition.

Sinon… la douleur, tu risques quand même de la goûter.

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