Peut-on être soumis sans aimer la douleur ?
C’est une question qu’on me pose souvent, et qui revient surtout chez les petits débutants, les indécis, les fragiles, ou ceux qui ont peur d’être “jugés” :
“Maîtresse… je suis soumis… mais j’ai peur de la douleur… est-ce que je suis quand même un vrai soumis ?”
La réponse est simple :
👉 Oui, bien sûr.
Mais ne crois pas que ça va t’éviter l’humiliation, le contrôle ou la perte de pouvoir.

La soumission, ce n’est pas que le fouet
Dans l’esprit de beaucoup de gens, le BDSM = douleur.
Mais la vérité, c’est que la douleur n’est qu’un outil parmi d’autres pour établir le rapport de domination.
Un soumis peut très bien ne pas aimer être frappé, ne pas supporter les aiguilles, ou même refuser toute souffrance physique…
et pourtant être parfaitement soumis, parfaitement à sa place, parfaitement docile sous l’autorité d’une Maîtresse.
Ce qui compte, c’est ta capacité à obéir, à t’abandonner, à te laisser contrôler.
Il existe mille façons de soumettre un corps… sans le blesser
Tu crois que tu vas échapper à tout sous prétexte que tu as peur d’avoir mal ?
Détrompe toi, petit fragile.
Il existe une infinité de moyens pour te faire sentir petit, minable, dominé, exposé, sans verser une seule larme de douleur :
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Te faire tenir la position trop longtemps, jusqu’à trembler comme une feuille
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T’attacher dans une posture ridicule, et t’y oublier volontairement
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Te mettre en couche, sans t’autoriser à parler, ni te changer
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T’obliger à te regarder dans un miroir, sale, nu, honteux
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Te forcer à mendier une punition, ou à t’humilier de toi-même
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Te priver de contact, de regard, de chaleur, comme un vilain garçon puni
Et crois moi :
Un bon jeu de contrôle mental, de chantage, d’humiliation douce et répétée peut bien plus marquer un soumis que dix coups de martinet.
La douleur psychologique est souvent bien plus puissante
Tu veux une vraie punition ?
Te faire attendre.
Te faire croire que tu n’intéresses plus.
T'interdire le regard de Maîtresse.
Te priver de ta tétine, de ton doudou, ou de ton droit de parler.
Ça, c’est du vrai pouvoir.
Et il n’y a aucun bleu… mais le cœur et l’égo sont en miettes.
Conclusion : on ne mesure pas un soumis à son seuil de douleur
Être soumis, c’est obéir, s’offrir, se soumettre à la volonté d’un autre.
La douleur n’est qu’un chemin parmi d’autres.
Certains y trouvent leur place, leur plaisir, leur abandon.
D’autres préfèrent le contrôle, l’humiliation, l’enfermement, la régression, la privation, ou la douceur autoritaire.
Tu peux être un soumis tendre, fragile, docile, sans recevoir une seule fessée.
Mais tu dois être carrément obéissant, respectueux, et entièrement à disposition.
Sinon… la douleur, tu risques quand même de la goûter.

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Commentaires
Maîtresse a une fois de plus parfaitement mis les mots là où ça fait réfléchir… et parfois même un peu mal. Oui, la douleur fait partie de la soumission — pour certains, elle en est même le cœur. Mais ce texte me rappelle à quel point elle n’est pas nécessaire pour être à genoux… car il existe tant d'autres formes de contrôle, plus insidieuses, plus psychologiques, parfois bien plus marquantes. Ce n’est pas le fouet qui fait plier un soumis, mais l’autorité. Le regard qui se détourne. L’ordre glissé d’un ton calme. L’attente interminable. L’humiliation douce mais inévitable. Malgré tout cela, je sais que la vraie obéissance, celle qui ne négocie rien, finit toujours par rencontrer la douleur. Même un petit fragile finira, un jour ou l’autre, par la mériter, ou la supplier. Je m’aligne à l exigence de ma Maitresse, ses méthodes, ses mots durs et justes. Parce qu’être soumis, c’est accepter de ne rien choisir. Et surtout pas la manière dont on sera puni.