Fantasmer sur la honte : est-ce encore du BDSM ou une régression ?

Publié le 2 juillet 2025 à 13:42

Ah, la honte...
Ce frisson étrange que certains cherchent autant qu’ils le redoutent.
Ce moment où le soumis baisse les yeux, rougit, bredouille, et sent tout son égo s’effondrer.

Mais quand ce fantasme devient central, quand le cœur du plaisir vient de la gêne, de l'humiliation, du ridicule, alors on peut se poser la question :
Est-ce encore du BDSM classique… ou est-ce une vraie régression psychologique déguisée en jeu ?

La honte comme déclencheur de soumission

Dans le BDSM, l’humiliation fait partie des jeux de pouvoir.
Mettre à nu, ridiculiser, faire faire des choses “dégradantes” : c’est un moyen de briser les défenses, de créer un déséquilibre, et donc de prendre le contrôle.

Mais pour certains soumis, ce n’est pas seulement un outil.
C’est le but.

Ils veulent se sentir petits, regrettables, indignes.
Ils veulent rougir jusqu’aux oreilles, perdre toute crédibilité, être ramenés à un état de nullité totale.
Et dans cette chute… ils jouissent. Intérieurement ou plus.

Quand la honte touche à l’enfance

Dès que le fantasme de honte frôle les codes de l'enfance, on glisse doucement mais sûrement vers la régression :

  • Porter une couche quand on est un homme adulte ? Ce n’est plus du simple BDSM.

  • Se faire gronder comme un vilain petit garçon, c’est déjà une infantilisation mentale.

  • Avoir une tétine dans la bouche, un bavoir autour du cou, ou se faire changer sans un mot, c’est de la réduction identitaire, pas juste de l’humiliation.

Et pourtant, certains appellent encore ça “BDSM soft”…
🍼 Désolé, mais à ce niveau là, on est déjà dans le royaume des Baby Slaves.

Régression mentale : le plaisir de ne plus exister

Fantasmer sur la honte, c’est parfois vouloir disparaître.
Ne plus être un homme.
Ne plus avoir de rôle, ni de virilité, ni de responsabilité.
Juste être petit, passif, contrôlé, corrigé, contenu.

Et ce glissement ne vient pas seulement de l’excitation…
Il vient d’un besoin émotionnel profond : celui de lâcher prise, d’être ramené à zéro, de redevenir un bébé puni dans un corps d’adulte.

Chez Maîtresse Sady : on assume.

Je ne fais pas semblant.
Chez moi, tu veux être humilié, tu le seras.
Mais si tu viens avec un fantasme de honte aussi intense qu’une tétée, un body à pression ou une couche pleine, alors on ne parlera plus de simple BDSM.
On parlera d’état infantile volontaire, de baby slave, de soumission par déconstruction de ton âge mental.

Et là… tu ne seras plus traité comme un homme soumis.
Tu seras corrigé comme un bébé sale.
Sans un mot de plus.

Alors, c’est quoi au final ?

Type de honte Domaine
Se faire insulter, exposer, nu Humiliation BDSM
Se faire mettre en position animale Petplay / Domination
Être traité comme un enfant, puni, rééduqué Régression mentale / DL

La frontière est mince… mais réelle.
Quand la honte n’est plus une mise en scène temporaire, mais un besoin répété, ritualisé, presque réconfortant…
on est dans la régression.

En conclusion

Fantasmer sur la honte est une forme de soumission, oui.
Mais quand cette honte touche aux codes de l’enfance, de la perte de contrôle, de l’avilissement total…
Ce n’est plus du BDSM classique.
C’est une régression mentale.
Et chez moi, elle est traitée en conséquence :
avec rigueur, cadre, et beaucoup de couches.

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