Suite — Doublement puni, doublement attaché

Publié le 2 juillet 2025 à 16:28

“Il pensait pouvoir se retenir de pleurer.”

Il a craqué à la 23e minute. Les yeux mouillés, comme son slip ce matin. Et Maîtresse l’avait vu venir de loin.

Sady, toujours gantée, regarde Léo en silence, adossée au mur, bras croisés. Elle l’a laissé seul sur son tabouret, en coin, les jambes écartées, le panneau "J’ai menti. Je mouille. Et je méritais cette couche." bien attaché sur sa poitrine. Sa couche commence déjà à chauffer, la moiteur s’installe. Mais ce n’est pas ça qui l’a fait craquer.

C’est l’humiliation.

La caméra posée dans le coin de la pièce. Le petit témoin lumineux rouge qui clignote. Les bruits qu’elle laisse exprès : un froissement de plastique, un cliquetis de menottes, le bruit du gant qui claque contre la paume.

Sady parle enfin.

Sady (tranchante, calme) :
— 23 minutes. Tu n’as même pas tenu la moitié du temps sans geindre comme un enfant puni. Tu penses mériter autre chose qu’une double couche maintenant ?

Léo (voix tremblante, étouffée) :
— Je… je voulais faire bien, mais j’ai eu… honte.

Sady (sarcastique, moqueuse) :
— Tu as “eu honte” ? Ce n’est pas une punition, ça. C’est un cadeau. Et maintenant, on passe à la vraie punition.

Elle attrape une deuxième couche, encore plus épaisse, avec des motifs enfantins ridicules : petits oursons, arcs-en-ciel, étoiles. Elle la montre devant son visage, comme on montre un biberon à un nourrisson capricieux.

Sady :
— Elle est belle, n’est-ce pas ? Tu vas la porter au-dessus de l’autre. Tu vas couiner à chaque pas. Et quand tu seras en position de supplication, on entendra ton plastique couiner aussi. Un rappel constant de ce que tu es.

Il tente de protester. Elle ne l’écoute pas. Elle l’allonge de force sur le tapis plastifié, tire les sangles, défait le body, et enfile la deuxième couche sans changer la première. Tout reste là, contenu. Compressé.

Sady (froidement) :
— Pas besoin de changement. Tu n’as pas été sage. Pas propre. Pas courageux.

Elle appuie fermement au centre de la couche. Il gémit. Elle continue.

Sady :
— Tu es un récipient. Pas une personne. Et je vais maintenant te sceller pour la matinée entière.

Elle attache le body par-dessus, mais cette fois, elle ajoute un short bloquant, avec cadenas à l’entrejambe. Puis vient la ceinture ventrale, qui maintient le tout plaqué. Puis les menottes molles, aux poignets, que Maîtresse verrouille dans le dos.

Sady :
— Voilà. Tu ne peux plus enlever, ni toucher, ni parler.

Elle ajoute un bâillon tétine, que l’on sangle derrière la tête. Une tétine spécial, qu’elle pousse d’autorité dans sa bouche. La salive commence à couler sans retenue.

Sady (sadique, murmurant à l’oreille) :
— Tu voulais prouver que tu étais grand…
Et tu finiras à quatre pattes, attaché, avec la couche qui déborde, pendant que les autres joueront à côté de toi.

Elle le pousse au sol. À genoux, front contre le mur. Et colle un papier plastifié au mur juste devant son nez :

“Je suis puni pour avoir prétendu être propre.”

“Je porte deux couches, et je n’ai aucun droit tant qu’elles ne sont pas pleines.”

Et pendant 2 heures, il restera là. Sans contact. Sans regard.
Juste le bruit du plastique.
Et le poids de sa dignité perdue, entre ses jambes.

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