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Personnages : Maîtresse Sady & Léo, un petit trop fier de lui
« Moi j’ai pas besoin de couche, Maîtresse. Je me retiens très bien. »
Léo l’avait dit avec aplomb, en la regardant dans les yeux, torse nu, sûr de lui.
Il n’en avait pas fallu plus pour signer son arrêt d’humiliation.
La veille au soir, Maîtresse Sady l'avait laissé dormir sans couche, mais pas sans conditions. Elle avait tout noté dans son carnet, avec une phrase en rouge :
“Autorisé à dormir en slip — sous protection, plastifiée — sous réserve d’un contrôle au réveil.”
Et elle l’avait prévenu :
« Si tu me fais perdre mon temps demain matin, tu dormiras les trois nuits suivantes en body et camisole + couche attachée avec cadenas. »
7h42.
Le réveil ne l’a pas encore tiré de son demi-sommeil que la porte s’ouvre d’un coup sec. Maîtresse Sady entre, gantée, coiffée, impassible.
Sady :
— Debout. J’inspecte.
Léo se redresse, gêné. Il sait très bien que le drap plastifié sous lui a fait un bruit suspect quand il a bougé. Il sait aussi que… quelque chose a coulé. Il espère que ce n’est “pas trop”.
Léo :
— Je… j’ai peut-être un peu… transpiré, c’est tout.
Sady (froidement) :
— Ne mens pas. Tu penses encore pouvoir négocier ?
Elle tire la couverture d’un seul geste. Le slip est humide, taché. La peau de ses cuisses aussi. Le matelas plastifié est légèrement foncé au centre.
Sady :
— Tu n’as pas transpiré. Tu as mouillé. Tu t’es pissé dessus dans ton sommeil, comme un petit chien nerveux.
Léo se tait. Elle sort son téléphone, prend deux photos. Puis elle claque des doigts.
Sady :
— Position change. Tout de suite. J’ai dit tout de suite.
Il s’allonge, bras en croix. Elle attrape un body blanc, un peu trop serré, et le passe par-dessus sa tête. Elle l’attache sous le ventre sans ménagement. Puis sort une couche très épaisse, qu’elle déplie lentement.
Sady :
— Tu sais comment on appelle les garçons qui prétendent qu’ils n’ont pas besoin de couche ?
Des menteurs. Et chez moi, les menteurs sont couchés, attachés, et rendus ridicules en public.
Elle attrape son téléphone, ouvre un appel vidéo.
Voix masculine dans le haut-parleur :
— Oui ?
— Je te présente le pissouilleur. Dis bonjour à Léo, il a dit qu’il pouvait dormir sans protection. Regarde-le maintenant.
Léo tente de cacher son visage. Impossible. Le body est déjà boutonné, la couche est en train d’être mise. Et Maîtresse le filme par en bas, capturant la courbure humiliée de son ventre rond, son entrejambe gonflée de honte.
Sady (au téléphone) :
Elle raccroche. Puis saisit un panneau rigide, blanc, avec des lettres roses :
“J’ai menti. Je mouille. Et je méritais cette couche.”
Elle l’attache au torse de Léo avec deux sangles.
Sady (doucement, sadique) :
— Maintenant tu vas t’asseoir sur le tabouret du coin, jambes écartées, sans bouger. 45 minutes. Sans tétine. Sans doudou. Et si tu mouilles encore… tu restes toute la journée attaché à la table à langer, dans la même couche.
Léo, rouge vif, ne dit rien. Elle lui tape doucement sur la joue, moqueuse.
Sady :
— Tu voulais prouver que tu étais grand ?
Maintenant tout le monde saura que tu es petit.
Et que tu mens mouillé.
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