Le Collier en Public

Publié le 7 juillet 2025 à 13:22

Il n’y a rien de plus cruel que la normalité.
Rien de plus pervers que de jouer aux gens ordinaires, dans un monde ordinaire… avec un esclave en laisse.

Il m’attendait devant l’appartement, vêtu comme je l’avais ordonné : jean noir, chemise blanche, manteau long, chaussures propres. Le tout impeccable, lisse, presque parfait. On aurait dit un homme respectable.

Mais sous la chemise : un collier.
Et dans son rectum : un plug. Un modèle que je réserve aux sorties longues, humiliantes, silencieuses. Il le sentait à chaque pas, à chaque inspiration.

Je n’ai rien dit. Il a baissé les yeux dès qu’il m’a vue.
Je l’ai laissé marcher derrière moi, à la bonne distance. Il savait que s’il me frôlait, je le punirais. Il savait aussi qu’un pas de travers, un mot de trop, et la laisse sortirait en pleine rue.

Elle était dans mon sac. Prête. Mais invisible. Comme le reste.

Nous avons marché jusqu’au marché couvert du centre.
Le bruit des étals, les cris des vendeurs, l’odeur du pain chaud, des épices, des fromages… La foule. Les gens heureux. Les regards qui passent. Qui voient… sans voir.

Et lui, là. Mon soumis. Mon jouet. Mon chien en civil.
Le corps tendu. La démarche crispée. Le visage pâle.
Je savais exactement ce qu’il ressentait. Le frottement du plug à chaque pas. La chaleur croissante de son sexe enfermé. L’humidité qui montait dans son slip.

Je me suis arrêtée devant un stand de légumes.
La marchande me reconnaissait. Elle était chaleureuse. Bavarde. Elle parlait de ses tomates, de ses courges, de sa vie. Moi, je l’écoutais d’un air poli.

Pendant ce temps, dans mon oreillette Bluetooth, j’ai murmuré :

— Redresse toi. Tu es trop courbé. On croirait que tu caches quelque chose. Ce qui est le cas, non ?

Il n’a pas répondu. Juste un léger hoquet. Un infime mouvement. Je savais que ses mains étaient moites.

— Je vais t’acheter une carotte, juste pour te rappeler ce qu'on peut mettre dans ton petit cul.

Je l’ai sentie, sa honte. Comme une onde. Un frisson nerveux.

Après quelques emplettes, je me suis dirigée vers la boulangerie. Il devait commander.

— Va devant. Tu commandes à voix haute. Et pas un mot de plus.

Il est passé devant moi. Timide, rigide. Et quand la boulangère lui a demandé ce qu’il désirait, il a bafouillé :

— Une… une tradition… s’il vous plaît.

Sa voix tremblait.
Elle l’a regardé comme s’il sortait d’un film étrange. Moi, je souriais derrière lui, un plaisir pervers au coin des lèvres.

Lorsqu’il est revenu, les mains tremblantes avec la baguette, j’ai glissé ma main dans la poche intérieure de son manteau. Et lentement, d’un geste étudié, j’ai sorti la laisse. Une courte. Cuir noir. Anneau de sécurité.

Je l’ai clippée à son col, en douce, sous la chemise, pendant qu’il haletait.

— Tu vas marcher devant moi, comme un bon toutou.

Et c’est ce qu’il a fait.
Dans les rues. Devant les gens. Laisse tendue, invisible. Contrôle total.

Je l’ai ensuite conduit dans une ruelle étroite, entre deux murs de pierre. Déserte. Froide.

Je l’ai plaqué contre le mur, la joue écrasée, une main sur sa nuque.

— Tu crois que les gens ne voient pas ? Tu crois que personne ne se doute de ce que tu es ?
Un collier. Un plug. Et une laisse. Tu es déjà plus chien qu’homme.

Il ne parlait plus. Il tremblait. Son sexe battait contre la toile de son jean.
Je n’ai même pas eu besoin de le toucher.

Je l’ai juste regardé, calmement, et j’ai dit :

— Tu vas rentrer comme ça. Branché. Sale. Et tu vas me remercier pour chaque seconde de honte que je t’ai offerte.

Il a murmuré :

— Merci, Maîtresse.

Et alors, pour le récompenser… je l’ai giflé.

Juste pour le plaisir.

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